7 roman thierrybis

7 roman thierrybis

 

Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

Connectée

Un roman dans l'air du temps!

 

Charme, Légèreté, Humour et Convivialité sont les mots-clés de ce site.

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Articles de thierry-mariedelaunois

Dans Partage II

Ecriture, survie, un possible entre-deux? par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 05/07/2014

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  Ecrire et survivre, sur un même fil ténu? "Un écrivain est quelqu'un qui a pris une décision: je vais m'en sortir", parole d'un bon auteur français défenseur d'une littérature pour tous, né en 1975, n'éludant ni ses périodes sombres ni ses joies, intégrant les unes autant que les autres à sa création. La littérature: invitation à l'action, l'écrivain imaginant de belles ruses - et non de belles russes- ainsi que des chemins inédits. Mais que dire ou que faire des angoisses d'auteur?

  Faisant partie du décor, du paysage, celles-ci sont aussi naturelles que la pluie ou le soleil; tentons du coup de vivre avec: l'acceptation de leur réalité est une libération: on s'épuise alors moins à combattre. Contemplons nos affres et angoisses avec lucidité et, si celles-ci fondent soudain sur l'être, peu importe car étonnamment ça finit par passer! Parole! Belle évaporation progressive, la délivrance proche, mais il y a malheureusement les lois, les règles, cette parfois damnée et foutue éthique qui nous emprisonne, voire nous réduit. S'affirmer malgré tout et à sa manière? Désobéir?

  La société ressemble à l'école, annonce ce même auteur, il a bien raison: des lois, à l'occasion maudites, régissent les comportements, les attitudes; il y a aussi des règles non dites mais implicites de cours de récréation. Si on désobéit, on en paie le prix et la note est parfois bien salée lorsqu'on transgresse ces règles non écrites. Que faire? Optons pour les actes minuscules, les résistances sans éclat qu'elles soient éthiques ou esthétiques, cette désobéissance passant avant tout par le quotidien et par...l'imagination! Possible?

  Elle, l'imagination, est une singulière force qui nous donne le pouvoir de nous transformer et de transformer la société, du moins notre rapport à la société. L'Homme? Une création continuellement en création de lui-même. Les tenants du réalisme dans bien des domaines essaient de nous soumettre, de nous abattre ? Refuser ce qui est proposé n'est pas un arrêt de mort, c'est au contraire une manière d'agrandir l'espace. Dilatation en perspective mais...l'inadaptation alors?

  Tu as de fortes affinités avec des gens qui ne se sentent jamais à leur place, faisant partie d'une minorité souvent refoulée, même rejetée? Blessés, malades, bizarres, étranges, singuliers, voire tordus pour d'autres? Les armes de l'esprit: rien de tel! L'arme des gens soi-disant plus faibles: leur cerveau! Créons des stratégies et tactiques, des manières de vivre, d'échapper aux coups, de disparaître aussi. Le double enjeu? Ne pas renoncer à notre handicap - pardon, inadaptation! - et ne pas trop en souffrir. La survie? Par et dans la ruse pardieu! Il y a de la richesse dans l'inadaptation et ne négligeons pas une éventuelle éducation à la maladresse et à la phobie sociale pour certains. C'est-à-dire? Laissons travailler les méninges à ce sujet mais...oui, et la liberté? Une fois de plus interrompu, même coupé... Répondons par courtoisie! Oui, la liberté dans tout cela?

  L'Homme est plein de déterminisme(s), préjugés, myopies qui sont irrémédiablement prises pour des vérités; la liberté passe par la rencontre avec l'autre, nos amis et nos amours nous ouvrent les yeux, les deux, mettant en perspective nos évidences. Les êtres aimés nous permettent de ne pas rester fixés à et sur nous-mêmes, ayant vécu d'autres choses et aventures, étant habités par d'autres goûts, nous poussant à considérer leurs choix avec bienveillance et curiosité. Être libre suppose donc avoir la capacité de perdre des choses que l'on pensait être à soi? Tentons l'art du scalpel sur nous-mêmes mais pas à la manière d'un boucher bien sûr!

  Ecrire, un métier, et de profond solitaire? Certains ont des difficultés à associer l'écriture à un métier. Pourtant l'auteur travaille, tous les jours, l'exaltation et l'épuisement allant souvent de pair. Le sacré? Il se cache dans le profane en fait, pas dans l'idéalisation et le fantasme. Parler de métier, d'argent, d'emploi du temps, a son importance, et c'est une manière non pas de désacraliser mais de dire que le sacré - un sacré sacré- est possible pour tout le monde et à toute heure; quant à l'aspect de solitude, prenons conscience qu'elle nous donne un coeur de redoutable marathonien. De force de dévastation dans un premier temps, elle peut se muer carte secrète ou super joker qui permet des rencontres, les "solitaires" se reconnaissant, formant un club éparpillé mais...un club!

  Des jours magiques? Lorsqu'on découvre qu'on s'éduque soi-même en transmettant aux autres, joli courant qui circule, et sans négliger l'importance de la générosité, de la délicatesse et de l'élégance. En yiddish existe ce mot si beau: mensch!

  Rien compris à ce long discours? Probablement une question de QI, de psychologie et d'intuition...si à la seconde lecture la lumière ne se fait pas. Fragilis lux...sed lux! Belle méditation à tous!

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Dans Partage II

A quoi sert la littérature? par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 21/04/2014

Litterature 

 

 

 

 

 

  A méditer sur la condition humaine? Pleuvent les coups du sort et les traumatismes de la vie pour cela, la littérature foisonnant de récits authentiques déguisés bien des fois en fiction, délivrant des messages tour à tour clairs ou subliminaux, l'auteur transposant sa propre histoire, ne fût-ce qu'un pan, au travers de l'un de ses personnages. C'est courant, parfois même galopant d'effroi; on se dit "pauvre auteur!" mais cela va parfois si loin qu'on se met à douter. Coup médiatique? Stratégie commerciale? L'on n'est pas toujours dupe, on n'apprend pas non plus à un vieux singe à faire la grimace, et la grise masse achète... Jackpot!

  La littérature, urgence sociale? Reflet de mentalités souvent façonnées dans un esprit notamment nationaliste (France et Allemagne, avant-guerre), elle tente de justifier ou plutôt sert à justifier certaines nécessités dont celle de guerre lorsque le Grand Conflit éclata...

  La littérature, mensonge? Textes héroïsants et clichés de bravoure abondent, un exemple parmi d'autres, s'éloignant de la vraie réalité parfois trop horrible. Rétablir la vérité, dénoncer les impostures? Bien sûr, même si l'on aboutit une nouvelle fois au coup médiatique. Les témoignages, rien de tel, n'est-ce pas? Jackpot!

  La littérature, urgence psychologique? Ecrire permet, même imparfaitement, de mettre des mots sur les non-dits, les bassesses notamment, résultat: une masse d'écrits personnels généralement non destinés à la publication. Le besoin de vérité conduit, voire contraint, à écrire, besoin de mesurer, toujours mesurer, la réalité et les réalités...

  La littérature, urgence familiale et transgénérationnelle? Clairement: la société subit des traumatismes, mettre des mots sur les souffrances et les désespoirs: une nécessité ici aussi! Songeons à Albert Camus qui, dans "Le Premier Homme", décrit l'émotion ressentie par des élèves à la lecture de "Les Croix de Bois" de Dorgelès.

  La littérature, une mémoire vive? Certes! Un travail de mémoire et de sensibilisation par la fiction (?), une fiction informée et enrichie par les progrès de l'historiographie et des sciences humaines, et le roman dit familial. Dénoncer Vérités et mensonges officiels parfois? A nouveau le coup médiatique est proche, à s'y perdre.

  Mais en fin de compte à quoi sert la littérature? Elle sert, tout simplement, voire à comprendre le pourquoi. Merci!

Camus

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