L'île joyeuse, le coeur, la raison, par Thierry-Marie Delaunois
Par
Delaunois Thierry-Marie
Le 18/01/2013
Dans Partage II
"L'île joyeuse" de Thierry-Marie Delaunois? C'est près de dix mois de travail préparation à l'écriture incluse, essentiellement en soirée au début (Adieu, "Les experts Manhattan"...), tous les matins tôt ensuite (Bye, bye, sommeil...), huit heures par jour sur la fin pour l'écriture-même (café à proximité), le canevas de l'histoire et le scénario détaillé ficelés avant le passage à l'écriture (première mouture sur papier, à l'ancienne), travail de titan à certains moments mais quand on aime ça... Que pourrions-nous relever d'intéressant dans la phase préparatoire qui a finalement mené l'auteur à pondre près de 200 pages en format A4?
- Quelques recherches avisées sur Internet: sur la formation des tsunamis; le bilan humain de la catastrophe du 26-12-2004; la Chine, son histoire, ses rites, Pékin, Chengde; le Feng Shui; l'Art déco; le chocolat (mais oui...); les critères d'édition d'un ouvrage littéraire.
- Une longue visite en bibliothèque rayon "Chine: sites à visiter".
- Une analyse du réseau RER et métro parisien, et une inspection de la région du Val d'Oise.
- Quelques demandes d'autorisation par e-mail à des établissements parisiens que certaines scènes du roman puissent s'y dérouler sans que cela dérange, surtout pas le patron.
- Une rencontre instructive avec un directeur de maison d'édition et un auteur connu dans le but de mieux connaître les principaux éléments menant à l'acceptation d'un manuscrit par un éditeur.
- Une visite opportune dans un office du tourisme parisien.
- Une journée complète de repérage Paris-gare-de-Lyon, le 12è, le 13è, et plus au nord.
- Les connaissances musicales de l'auteur mises à contribution.
Mais...et l'aspect psychologique des choses? Des gens, des personnages de l'ouvrage? Rien de calculé, que du spontané, l'auteur aimant par-dessus tout les démonstrations et preuves d'affection, d'amour, d'amitié, de haine parfois. Exprimer ses sentiments, discuter, dialoguer, ne pas tout garder en soi au risque de péter les plombs, rien de tel! S'aimer ou ne pas s'aimer, le clamer haut et fort, afin d'éviter les quiproquos, les malentendus, les chocs, les crises. Ne pas savoir, ignorer, génère l'expectative, l'incertitude, voire l'angoisse. Le silence peut devenir supplice si les pensées et sentiments ne sont pas déclarés, si l'on ne sait pas à quoi s'en tenir.
Quatrième roman de Thierry-Marie Delaunois, "L'île joyeuse" vous dévoile ce qu'il peut advenir d'êtres en souffrance lorsque la vérité éclate soudain. Qui aime qui? Qui connaît qui en fin de compte? La vie perçue comme une île joyeuse malgré tout? Vous l'apprendrez bientôt... en rayon ou sur le net.
Parution dans peu de temps...
Mais... il y a une anecdote plaisante à mentionner:
Visiblement repéré par un gendarme faisant une ronde lors de son passage gare-de-Lyon, l'auteur s'est éloigné quelque peu, feignant de l'ignorer. En effet, observer les lieux comme le faisait Delaunois pouvait prêter à confusion: cet individu sac en bandoulière et regard inquisiteur ne préparait-il pas un mauvais coup? Et qui plus est dans une gare à l'heure de pointe? Soudain, leurs regards se sont croisés et l'auteur a choisi de rejoindre le gendarme pour... lui poser des questions! Et ça a marché une fois que le représentant de l'ordre a compris ce qu'il faisait là. Authentique! C'était un littéraire grand admirateur de Simenon. Comme quoi...