7 roman thierrybis

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Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

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Un roman dans l'air du temps!

 

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Moyens et droits d' (h)auteurs, par Thierry-Marie Delaunois

Delaunois Thierry-Marie Par Le 17/11/2013 0

Dans Partage II

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  Satanée vie parfois que celle d'auteur! Pouvoir nouer les deux bouts (de fameux bouts!) uniquement grâce à l'écriture? Par la création littéraire? Si l'on n'est pas Schmitt, Nothomb, Musso, Lévy, Grangé, Werber ou quelques autres de ces pointures, faut pas rêver et encore: si l'on fouille un peu la biographie et/ou le curriculum de pas mal d'auteurs renommés, on découvre effaré qu'ils ont en parallèle une activité professionnelle leur permettant de ne pas couler financièrement. Sans cela? Le flop...ou flap du portefeuille! Chez de nombreux éditeurs à compte d'éditeur d'importance, c'est souvent 7 ou 8% de droits d'auteurs qui tombent, maximum! Mille exemplaires vendus en un mois, d'un ouvrage qui coûte 20 euros , rapportent 1600 euros à l'auteur mais, sur ce pactole, tombe encore un impôt !! L'auteur doit alors de préférence bosser dur à moins d'être traduit en 50 langues (40 éventuellement) et/ou adapté au cinéma. Rentrer dans ses frais? Possible mais...

  L'image que projettent ou véhiculent bon nombre d'auteurs nous fait penser que financièrement la vie leur sourit, que c'est le farniente intégral, qu'ils sont au sommet, heureux; cette image est jolie, attrayante, l'on se met à rêver: "Moi aussi, j'aimerais ne vivre que de l'écriture, pas de contraintes, écrire, vendre, en fait me vendre.", image d'Epinal qui berce le quidam ayant quelque peu la fibre littéraire et l'envie de...succès?

  Mais redescendons instantanément sur terre! La chute est brutale? Ah! Vous voyez? La cause littéraire cause perdue? Non: malgré tout elle survit, vaille que vaille, en ce monde où le numérique est à présent partout (ou presque). Fameux envahisseur que l'ordinateur, cause d'innombrables pertes d'emploi et de drames si l'on se penche sur la question (Affaire à suivre...)

  Il est en dédicaces? La file est longue? Il a aussi été interviewé par une chaîne de télévision? Il ne vit donc que de ses publications? L'idée est belle mais ne nous leurrons pas! Il a obtenu le Goncourt? Dans ce cas, le problème de pouvoir nouer les deux bouts n'existe pas pour lui s'il est économe et bon gestionnaire. Eh oui! S'il conserve les pieds sur terre car une fois le coup de feu passé...Pan! Des fois.

  Revenons un instant à ces 1600 euros le mois! Pas de loyer à régler le 1er du mois? Dans ce cas il y a moyen de ne pas sombrer portefeuille et âme mais qui dit que 1600 euros tomberont encore sous le matelas (car parfois...) le mois suivant? Ah! Voilà! Vendre 1000 exemplaires chaque mois, si l'on n'est pas Schmitt, Nothomb, patati ou patata, relève de l'exploit : cela représente tout de même un minimum de 33 acheteurs par jour! Quoi? Qu'ai-je oublié? Ah oui! L'objectif de l'auteur! Pourquoi écrit-il, dans quel but? Les sous, la fortune, le succès, la gloire, la notoriété ou la simple,sobre et saine satisfaction d'être publié? La raison, c'est la fortune? Mais il y a fortune et fortune: obtenir le sourire de sa gamine de sept ans est aussi une fortune.

  Cassons donc ce mythe d'écrivain-roi du monde ne vivant que de ses droits d'auteurs, il y a erreur, et soyons conscients que la haute, vraie et grande littérature existe bien mais sans être celle qui draine le plus les foules dans les Salons. Celui-là, en dédicaces, a du succès? Tant mieux pour lui mais ne perdons pas de vue que les écrivains n'ayant aucune autre activité professionnelle se compte en fait sur les pattes d'un mille-pattes, comparé aux dizaines de milliers d'auteurs dont l'écriture est à la hauteur mais n'ayant pas sauté la barre floue mais bien réelle de la reconnaissance d'un comité de lecture croulant sous les manuscrits.

  Vivre de l'écriture? Un réel challenge, un défi, mais ce n'est pas toujours le Titanic, preuve: il n'a coulé qu'une fois. Ah! Se battre? Ne pas baisser les bras (sauf pour écrire)? Auteurs, peintres, musiciens, comédiens, vous avez tous le droit de prendre de la hauteur, songez bien que perdre une bataille n'est pas perdre la guerre. Jusqu'au dernier souffle? Pourquoi pas, c'est donner un sens à sa vie! Le coeur et la raison, un parfait mais singulier binôme, et rien de tel que les binômes en fin de compte (bancaire?)!

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