Amateurs et fans de littérature, Thierry-Marie Delaunois vous invite sur son site d'auteur et de chroniqueur

 

Bienvenue à tous, visiteurs occasionnels et/ou vivement intéressés, sur ce site d'auteur et de chroniqueur !

 

 

 

Une publication parue le 26 août 2022 !!!

La treizième de l'auteur !

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Rendez-vous avec Thierry-Marie Delaunois en rencontre - dédicaces le samedi 23 septembre à partir de 14h30 à la libraire Mot Passant, Bruxelles, puis le samedi 14 octobre à partir de 14h à l'Espace Art Gallery Bruxelles !

 

 

La nouveauté de l'année 2020: une nouvelle tendue !

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La nouveauté de l'année 2019: un septième roman !

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Une dixième publication (2018) toujours disponible aux éditions Lamiroy, titre: "Syncope"

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Date de parution de la 13ème publication de l'auteur : le 26 août 2022 !

Du suspense à la clé !

 

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 Le cap des 300000 visiteurs franchi!  Un grand merci, vous êtes fabuleux!

 

 Sa sixième publication: "Au fil d'Isis", un recueil de textes atypique, est disponible notamment sur les plateformes numériques!

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Et son sixième roman est paru aux Editions Chloé des Lys (2016)!

 

Titre: "Auprès de ma blonde", un suspense pychologique!

 

Collaboration technique et graphique:

Brigitte Mossoux et José Mangano artiste:

 

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SON cinquième ROMAN:

Meilleures ventes de l'éditeur à La Foire du Livre de Bruxelles 2014:

Raconte-moi Mozart...

en vente sur le site de l'éditeur,

également disponible en librairie!

 

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  Toujours disponible:

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Son quatrième roman paru en janvier 2013:

 

"L'île joyeuse"

 

En librairie, format numérique et  Ebook également!

Toutes les infos sur le site!

Avec de bonnes critiques!

                           

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Dans Partage II

Crise au coeur de la crise, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 31/03/2020

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CONFITURES et DéCONFITURES du CONFINEMENT

 

Episode II : Crise au coeur de la crise

 

 - M'man, j'ai peur...

 - De quoi, ma chérie? ça ne va pas?

 - J'sais pas...

 - Comment ça?

 - Je m'sens pas bien. Pourquoi on peut plus sortir? Y'en a qui sortent quand même...

Un premier symptôme ou effet relativement pervers du confinement imposé par le gouvernement et le Conseil de Sécurité afin d'endiguer la propagation du barbare nommé Covid-19 par les scientifiques, jeunes et moins jeunes touchés différemment. Une sensibilité n'est pas l'autre.

Nous vivons actuellement une situation totalement inédite: devoir rester chez soi et seulement pouvoir sortir pour se rendre à la banque, la Poste, la pharmacie, au supermarché, à la boulangerie, la boucherie, la librairie et de préférence seul, calvaire assuré pour certains, un choc sans précédent, l'impact difficilement quantifiable. Les réactions se révèlent diversifiées: l'un, stupéfait, sera frappé de mutisme, un autre, plus émotif, s'exprimera de manière volubile, un autre encore cherchera à s'isoler pour prendre du recul, mais rien à faire: personne n'échappe finalement au contrecoup... et s'il n'y avait que cela?

Nous parlions de symptôme et d'effet pervers, et cela se justifie: le confinement n'étant jamais perçu de manière heureuse, nous l'évitons! Il est synonyme de malaise, de stress, de punition parfois! S'y préparer, pourquoi éventuellement? Que pourrait-il bien se produire qui nous y conduirait? Nous ne vivons plus au Moyen-âge ni à l'époque des pestes et du choléra... Pourtant nous voici en face d'une brutale pandémie et la meilleure façon de l'éradiquer, c'est de s'isoler par le confinement, un mot qui nous met mal à l'aise mais quoi de plus normal? "Il n'y a que le malade qui se confine en attendant de guérir!", songeons-nous sans hésitation aucune. S'enfermer durant quelques heures est sans grande conséquence mais davantage? L'enfant autant que l'adulte se sent dans un premier temps perdu et incapable de penser clairement. De se concentrer. Tout est chamboulé dans son esprit, il lui faut brusquement assimiler une quantité non négligeable de données pas des plus réjouissantes! Lorsqu'il aura retrouvé son calme, il pourra enfin analyser la situation. L'analyser? Pourquoi? Est-ce vraiment utile?

Viennent d'abord le questionnement, les interrogations, la réorganisation des journées, les petites choses prenant subitement une importance parfois démesurée, le temps devenu élastique surtout si aucune activité professionnelle à distance n'est possible, mais heureusement, grâce aux ordinateurs et à Internet, cette gigantesque toile aux multiples ramifications, le télétravail a pu entrer dans les chaumières comme dans les us et coutumes de la plupart d'entre nous. Le confinement soudain statut acceptable? Vivre avec et en coexistence pacifique avec autrui, est-ce envisageable?

Le bouleversement, d'ordre intérieur, est inévitable et d'autant plus profond si la période de confinement se prolonge jusqu'à s'étendre sur plusieurs semaines, ce témoignage pour preuve: "Incompréhension, inquiétude, malaise, frisson, frustration, colère, la folle envie de crier, hurler mon désarroi, mon désespoir, la folle envie de résister, ne pas accepter, de rejeter cet état de fait, de me révolter face à ce qui m'arrive! Nous arrive! Rester enfermé des jours entiers à se demander quand cela finira, quand l'on pourra enfin revivre... et ce flux continuel d'informations que nous jettent les médias, il nous conduit à l'indigestion, à la nausée, et cela n'arrange rien. Mais s'isoler, c'est pour notre bien, nous assène-t-on! Faut-il le croire?" Le témoignage éclairant d'un malheureux confiné forcé à un retour sur lui-même. Une exploration inattendue, inopinée, qu'il n'a jamais voulu mais que les circonstances, et le temps, lui ont imposé, ce temps, impitoyable, où les heures sont passées à la loupe.

Le confinement mène à de nombreuses interrogations, nous l'avons mentionné, et quand les réponses ne viennent pas, nous avons la désagréable impression de stagner, brusquement, doutes et incertitudes surgissant, nous enveloppant même d'un pénible sentiment de régression. Nous sommes entrés dans un tunnel où règne la pénombre, où l'on a tendance à se perdre. Nos nerfs sont mis à rude épreuve. Comment alors contrer ce qui peut être assimilé à une redoutable traversée du désert? En acceptant que ce qui vient ne peut être changé, en assimilant la chose comme l'on devrait avaler une détestable pilule pourtant destinée à nous aider. Lâcher prise? C'est vivement recommandé puisque l'on ne peut de toute façon rien face à l'inéluctable, face à cet ennemi silencieux, insidieux, invisible, qui nous frappe sans distinction aucune. Apparemment. Accepter, le maître-verbe! Se rebeller ou se révolter ne pourrait que nous mener à la perte de contrôle de nous-mêmes, de notre maîtrise de soi. Les événements extérieurs, une fois qu'ils sont en cours, nous ne pouvons plus les maîtriser. Par contre, sur nous-mêmes, nous pouvons toujours agir. Nous avons tous pouvoirs dont celui de prendre le dessus par la pensée sur notre négativité, celle que génère par exemple une crise de cet ordre.

Revoir la lumière, cette lumière salvatrice, heureuse bouffée d'oxygène, d'air pur? L'évidence-même si nous la laissons nous atteindre, nous pénétrer, nous envahir, l'ensemble de nos pores concerné, devenus récepteurs, optimisme et joie de vivre enfin de retour au sein de notre être... Bonheur!

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Dans Partage II

File de la stupeur, par Thierry-Marie Delaunois écrivain

Par Le 23/03/2020

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CONFITURES ET DéCONFITURES du CONFINEMENT, chronique

 

I : File de la stupeur

 

Mon Dieu, si j'avais su qu'un jour... à cette époque... c'est pas possible... je n'y crois pas... quelle affaire... c'est la fin, la fin... pas trop près, s'il vous plaît... mais pourquoi cette file n'avance-t-elle pas? Réellement toute la gamme des réflexions, stupeur et angoisse mêlées, contrôle et maîtrise de soi de l'ordre de l'inconcevable tant cette situation est inédite, singulière, presque surréaliste. Un virus nommé Covid-19 par les scientifiques a décidé de décimer la planète, ne faisant que peu de quartier, s'attaquant en premier aux plus vulnérables. Chaos prévisible?

Bigarrée, la file d'attente se révèle insolite, nerveuse, l'un observant avec inquiétude le ciel bleu, l'autre d'un air perdu ses baskets, un autre encore les êtres faisant la file comme lui, ceux-ci se tenant à distance respectueuse les uns des autres. Surtout ne pas se laisser approcher pour éviter de se faire contaminer par ce maudit virus importé de Chine. D'une contrée devenue plus que douteuse pour toute la planète. Se parler, même à distance, est-ce sans danger? Vole-t-il, l'animal, pour atterrir soit sur le nez, soit sur les lèvres, soit sur la bouche? Les regards sont ternes, habités du gris de l'angoisse: le souci n'est pas mince, non c'est bien plus qu'un souci en fait, une calamité même! Comment cela a-t-il pu se produire? L'heure est grave.

Certains ont remonté leurs écharpes devant leurs bouches, d'autres portent d'étanches gants en latex, d'autres encore un masque de protection qui leur dissimule la moitié du visage. Se protéger, à tout prix, le mieux possible, du virus, des autres, le maître-verbe quitte à se faire juger, mal voir! Se préoccuper du regard de l'autre, si pas carrément de l'autre, en ces temps troublés? L'utopie suprême manifestement!

La file... mais pourquoi? Dans le supermarché on accepte en fait un maximum de quarante clients simultanément, pas davantage, et ils doivent se tenir à un minimum de un mètre cinquante les uns des autres, le règlement par carte bancaire privilégié, alors qu'à l'entrée un gardien de la sécurité soucieux veille à ce que chaque consommateur se désinfecte convenablement les mains avant de pénétrer dans les lieux. Lorqu'un client quitte enfin le supermarché, un autre peut entrer, charrette hurlante et ruante qui se remplira au fur et à mesure de la quête des produits tant convoités. Le Graal du consommateur. Un code de la route intérieur? Les charrettes et chariots vibrent, virent, se frôlent, s'arrêtent brusquement, causant à l'occasion un début de panique chez le quidam le plus proche, mais pas trop, qui bientôt s'éloigne, le regard en coin. Atteint du virus, le bonhomme? Non, il n'a ni éternué ni toussé, déjà un bon point! Psychose latente...

Ces mots en p? Je commence vraiment à les appréhender, ils sont tous liés au... problème! Pénétration, propagation, pandémie, protection, peur, psychose, panique, pénurie, et j'en passe certainement.

Pénurie... Mince alors! Pâtes, cafés, sucres, confitures et papiers absorbants se sont tirés de leurs rayons pour se précipiter dans les charrettes poussées par des clients avides (à vide?). Ne pas louper le dernier article dont ils ont besoin - et encore -, quitte à heurter les autres dans leur sensibilité. Concurrence, folle compétition, course effrénée au produit qui leur sauvera non pas la vie mais l'estomac. Pour ne pas dire l'ego. Est-on bien sur terre, cette planète censée humaine où sans partage règnent la solidarité et la tolérance? Où devraient régner...

Les seniors? Dignes et respectueux: ils attendent leur tour, purement et simplement, la plupart l'air stoïque, d'autres dévisageant des jeunes aux comportements des plus suspects, sans doute prêts à dépasser le distrait pour pouvoir s'enquérir le plus rapidement possible de leurs paquets de chips avant que le rayon ne soit totalement délesté. Concurrence, folle compétition, des gagnants et des perdants comme toujours. Rien ne change.

Le supermarché passage obligé: s'alimenter est primordial et pour y parvenir, il faut se réapprovisionner. Aucune alternative, le braquage étant puni par la loi. De nombreuses boutiques ont dû fermer leurs portes temporairement pour éviter toute contamination. Le non-alimentaire principalement. Espérons qu'il y ait le moins possible de bilans déposés au bout du compte, ce virus ne faisant manifestement point dans la dentelle. Décès d'êtres humains, décès de commerces, du stress et de l'angoisse en permanence avec le danger d'états dépressifs et de burnout, chemin faisant. Nos nerfs sont mis à rude épreuve, le confinement forcé pouvant mener à l'asphyxie mentale et pas seulement! Tenir le coup, s'en sortir, oui mais comment? Et si cela perdure encore dix semaines ou même davantage? C'est ici qu'entrent en scène la persévérance, la patience et la résistance - ou résilience? - aux vents et marées déferlantes déclenchés par ce sinistre barbare venu nous plomber l'air.

L'air, "une épaisseur à laquelle on s'agrippe" (Christophe Guyon), qui nous est vital. Le chez soi ou sortir malgré tout? Affaire à suivre...

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