2 septembre 2011, 19h20: du monde. Atmosphère. Plus de places assises.
Des inconditionnels (très probablement) de Schmitt debout, essaim éparpillé dans toute la librairie. Beaucoup de "Femme au miroir" entre les mains, sur les genoux, à côté de soi. Soudain, l'homme: décontracté, chemise bleu clair, erzats de bermuda, l'écrivain fend la foule et la présentation démarre, aurore d'une soirée prometteuse.
Sourires, bonne humeur, clarté de l'exposé et des réponses, il ne démérite pas. Le jeu des questions/réponses suit, thèmes: la femme qui, selon lui, serait "un homme avec des problèmes en plus" (il l'a dit); la maturation du roman (question que j'ai posée en tant qu' auteur de trois romans); le côté parfois rosés des personnages que crée Schmitt. Aucunement déstabilisé, il répond avec un naturel quasi déconcertant.
Vient alors la surprise quand démarrent les dédicaces: Hakima Darhmouch, présentatrice du JT de RTL-tvi, fait son apparition, simple, limite fragile, vient nous lire un extrait du roman. Magie. Applaudissements.
La file est longue lorsque deux auteurs se rencontrent enfin: l'un, peu connu; l'autre, écrivain confirmé. Une sorte d'élève face à un Maître. L'échange, simple, spontané, est total: "La femme au miroir" est dédicacée, "Concerto à la mémoire d'un ange" également pour une personne qui m'est proche.
Après cela, le verre de l'amitié est proposé, cordial, presque intime.
Ce fut une soirée sentiments plus qu'en filigranes: coeurs ouverts, rires et sourires au menu.
Merci à Eric-Emmanuel et à l'équipe de Filigranes.
Cette oeuvre, réfléchie, est recommandée.