7 roman thierrybis

7 roman thierrybis

 

Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

Connectée

Un roman dans l'air du temps!

 

Charme, Légèreté, Humour et Convivialité sont les mots-clés de ce site.

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Articles de thierry-mariedelaunois

Vendredi 13 sur Paris: s'indigner mais rester digne!, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 14/11/2015

Paris1

 

 

 

 

 

  Paris 10 et 11ème arrondissements, vendredi 13 novembre 2015, le soir tombé, soudain l'horreur, pas d'autres mots à l'esprit, les faits sont tellement brutaux, impitoyables et s'en prendre ainsi à des gens, des êtres qui ne souhaitaient que vivre, aimer, pouvoir rêver, faire quelque chose de leur vie, profiter aussi de ce qu'elle leur offre? Résultat: des destins brisés, beaucoup beaucoup de peine et de souffrances partout partout...

  Mon indignation est totale, c'est même bien plus que de l'indignation. Après le choc, la stupéfaction et la tristesse accompagnée d'une vive émotion. Plus d'une centaine de victimes du terrorisme, du fanatisme et d'autres sentiments, divers, m'animent, se mêlant. Mon coeur saigne, mon âme également, tandis que mon esprit s'échauffe, fulmine, s'emballe, s'indigne, prêt à imploser. Décréter l'état d'urgence? Bien, Monsieur le Président, mais n'est-ce pas d'une certaine manière un état de post-urgence? Mais revenons-en à ce chaos perpétré par des endoctrinés de la capsule: viser ainsi une salle de spectacles bondée de gens...

  Volonté de nuire? C'est clair et je m'indigne!

  Terroriser ainsi de purs innocents? Abominable et je m'indigne!

  Tentative de déstabilisation du système? D'un système? Indiscutablement et je m'indigne!

  Et maintenant? Le constat. Amer, inéluctable, sans possibilité de retour en arrière car les esprits sont à présent imprégnés, marqués au fer rouge par l'atrocité de ces événements. Comment réagir? Quelle attitude adopter? Une personne n'est pas l'autre, certains vivront dans la peur, une peur constante, dans l'angoisse même,songeant que le "Plus jamais ça" semble utopique, le risque zéro n'étant pas de ce monde, la sécurité ne se révélant jamais maximale excepté autour de personnalités en vue. Alors quoi? Dans l'attente d'un changement - stratégies, plans, décisions, mesures... -, je prône la dignité face à l'adversité, le "Rester debout" malgré le climat de peur, le "Aller de l'avant" mais avec une certaine prudence, de garder la tête haute, d'agir en survivant, en héros. Héros de quelle manière?

  En continuant à vivre le plus normalement possible malgré ce carnage, en ne nous isolant pas les uns des autres, en partageant nos pensées avec autrui, en conservant nos habitudes, notre routine même si ce doit être avec la peur au ventre. Facile à dire, me lancerez-vous? Mais regardez: ce samedi matin, malgré le traumatisme, des métros circulent; les tavernes s'ouvrent, les supermarchés également; on prend sa voiture... D'accord, on ne rit point et parfois l'on pleure mais il y a de la vie! Des vies! Des actes sont posés - "Je suis Paris!" -; des gens partent au boulot, d'autres sortent faire leurs courses, fiers d'eux-mêmes, de montrer qu'ils surmontent leur angoisse. Dignes, responsables, aventuriers à leur manière, le sourire mitigé aux lèvres, peut-être forcé mais avec le sourire! Dignes dans leurs attitudes, leurs paroles, leurs actes!

"La foudre, s'abat, impitoyable? Je reste debout. Digne.

  Ma vie frôle sans cesse la mort? J'avance malgré tout. Digne.

  J'ai une famille à protéger? Je leur montre l'exemple, à tous. Digne.

  J'ai peur, je tremble, je frissonne? Je me maîtrise. Digne.

  Parviendrai-je toujours à aimer? Quitte à en mourir! Digne."

  Paix, amour, solidarité, amitiés, compassion, partage, entraide, écoute, compréhension, bienveillance, gentillesse, liberté, égalité, fraternité, dialogue, les Arts et les Lettres en soutien, notamment, mais attention: que les innocents, les exclus, les désespérés, les nomades ne pâtissent pas trop des mesures qui seraient prises. Monsieur le Président, le moment est venu de nous montrer tous vos talents de chef de la République...

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Dans Partage II

Auteur cherche éditeur, une certaine réalité, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 23/07/2015

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  Engorgement de l'écrit - façon de parler bien sûr -, une déferlante d'ouvrages par voie postale, la saturation des services des manuscrits pour finalement peu d'élus, une proportion minime de premiers ouvrages retenus dans les grandes maisons d'édition traditionnelles! Retenu, le mot magique synonyme de "consécration" pour certains auteurs, ceux qui se retrouvent sur le chemin très convoité de la publication. Comment s'organisent les maisons d'édition pour gérer un tel afflux de "papier"? Comment s'opère la sélection? Être refusé, cela signifie-t-il que l'on n'est pas bon, que la qualité littéraire et d'accroche n'y est pas? Et les manuscrits sont-ils réellement lus? Curieux et intéressés, nous avons réalisé notre petite enquête et récolté une série d'informations parmi les plus pertinentes, voici à présent ce qu'il en ressort et sans langue de bois!

  L'envoi d'un premier manuscrit plonge bien souvent l'auteur dans une certaine angoisse; il n'a pourtant pas à craindre des comités de lecture une attention trop soutenue...

  Les éditeurs doivent surtout être considérés par les auteurs non pas comme de réels lecteurs mais comme des professionnels de la prélecture, leur rôle étant de détecter le plus rapidement possible ce qui pourrait être lu par le public amateur de fictions.

  L'image de l'éditeur noctambule lisant une pile de manuscrits à la recherche de la perle rare n'est pas réaliste: les manuscrits traversent - ou pas - plusieurs canaux d'écrémage (dépouillage dans le jargon) avant d'être réellement examinés, certaines maisons subissant une déferlante de 50 manuscrits/semaine. Les responsables littéraires effectuent un filtrage par paliers, le service des manuscrits éliminant les textes indéchiffrables ou hors compétition, tenant à jour son registre, le secrétariat littéraire opérant ensuite une prélecture visant les premières et les dernières pages, puis quelques-unes au milieu de l'ouvrage. On apprécie le style et l'orthographe (indicateur décisif), le manuscrit étant "placé en lecture" s'il franchit ce deuxième fameux barrage.

  S'il est certain que les plis sont ouverts, feuilletés et parfois scrupuleusement scanner notamment dans les petites maisons, la lecture intégrale reste une exception. Qu'on se le dise!

  La probabilité d'être édité? Il est traditionnellement reconnu que l'auteur non pistonné ne bénéficie que d'une chance sur mille de voir le fruit de ses efforts publié, une statistique exacte dans la grande édition pour la littérature de fiction ne valant rien dans l'absolu, et notons que la taille économique de la maison d'édition (reflet de sa production annuelle) joue sur les probabilités selon une loi quasi exponentielle: le 1/1000 de la grande édition tombe à 1/100 en édition moyenne et à 1/10 dans les petites et microstructures. Se laisser décourager? Loin de là, qui ne risque rien n'a rien!

  Comment à présent "cibler" un éditeur potentiel? Un nombre infime de publications explorent les opportunités éditoriales; l'auteur a donc tout intérêt à cumuler les outils de prospection: librairies, Internet, Salons et revues, Livres et hebdos, et il lui faut cibler les maisons en phase avec le genre, le sous-genre et le style du texte, connaître les éditeurs, les collections, le nom du directeur littéraire, également le mode de démarchage recommandé.

  Enfin, comment décrypter un refus éventuel? Dans la majorité des cas, un éditeur traditionnel refusera le manuscrit, nous venons de le découvrir. Qu'en déduire? Même si elle semble personnalisée, la lettre-type de refus ne donne que des arguments passe-partout pour refouler le texte, on ne connaît que trop bien ces arguments: ne correspond pas à notre ligne...

  Si l'on reçoit une lettre de ce type, cela signifie que l'on n'a pas franchi le palier "écrémage", le texte étant disqualifié pour des raisons matérielles ou éditoriales qu'il faut analyser; pour l'éditeur, la première cause de refus est souvent l'inacuité de l'expéditeur.

  Dans une lettre de refus personnalisée, l'auteur retrouve - avec bonheur? - des éléments précis attestant que son manuscrit a été évalué; c'est le refus "littéraire", l'auteur devant en tirer enseignement.

  Mais il est judicieux de mentionner que les éditeurs ne sont en rien tenus de donner un avis, surtout défavorable, et encore moins de le justifier. Découragé en fin de compte? Vous êtes peut-être au-dessus du lot sans le savoir mais prenez garde malgré tout: certaines maisons d'un âge certain vivent encore dans le contexte et/ou le mode d'écriture et de qualité littéraire d'il y a deux siècles alors que d'autres s'inscrivent dans une logique d'accroche plus abordable, plus populaire. "Trop écrit" peut parfois ne pas passer la rampe chez certains mais bien ailleurs. La preuve? Lisez, lisez, lisez et jugez... Vous comprendrez tout...ou presque!

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