7 roman thierrybis

7 roman thierrybis

 

Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

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Un roman dans l'air du temps!

 

Charme, Légèreté, Humour et Convivialité sont les mots-clés de ce site.

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Articles de thierry-mariedelaunois

Dans Partage II

Bruxelles: 220316: "From the day inside to the day after...", par Thierry-Marie Delaunois écrivain

Par Le 23/03/2016

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  "Personne ne peut retourner en arrière, mais tout le monde peut aller de l'avant. Et demain, quand le soleil se lèvera, il suffira de se répéter: je vais regarder cette journée comme si c'était la première de ma vie." P. Coelho, Le Manuscrit retrouvé, extrait publié ce 23 mars 2016 sur les réseaux sociaux (facebook entre autre) par l'écrivain suite au double attentat perpétré à Bruxelles, Belgique, qui a malheureusement fait près de 300 victimes dont une trentaine de morts et une petite vingtaine  de blessés toujours en soins intensifs dans divers hôpitaux bruxellois...

  Non, ne revenons pas ici une fois de plus sur cette atroce tragédie et les souffrances qu'elle a occasionnées, nous sommes tous suffisamment affectés ainsi, également conscients du fait que nul n'est à l'abri et que ce type de barbarie débridée peut se produire n'importe où à n'importe quel moment; penchons-nous plutôt sur les mots de Coelho, particulièrement ceux-ci: "...comme si c'était la première de ma vie." L'écrivain sous-entend-il ici, en reprenant ses mots, qu'AVANT, nous ne vivions point? Que cette vie d'AVANT n'était pas réellement vivre, que cette vie antérieure n'était peut-être que foutaises ou insignifiance? N'aurait-il pas mieux valu qu'il écrive: "...je vais regarder cette journée comme si elle était une prise de conscience, la première d'une nouvelle vie, une vie que je mènerai tambour battant avec un véritable recentrage sur l'essentiel: l'écoute, la compassion, la solidarité, le partage..."?

  Dix fois déjà au moins depuis le drame, j'ai lu cette phrase sur les réseaux sociaux, sous diverses formes: "La vie continue quoi qu'il se soit produise, quoi qu'il nous arrive encore." Oui, la vie continue mais quelle vie en fait? Quel type ou quelle sorte de vie? Car la survie peut être une vie notamment pour ceux et celles qui ont peu ou point conscience que leur vie n'en est pas vraiment une si celle-ci est dépourvue de toute énergie, de toute motivation, de causes à défendre, d'objectifs à atteindre! Mais ne nous en prenons point à ces êtres touchés à des degrés divers, qui n'ont jamais souhaité que le ciel leur tombe sur la tête, et mentionnons sans hésiter que ces personnes ont malgré tout le mérite d'être toujours là, d'avoir survécu même si les aléas de la vie les ont ébranlées.

  La vie continue... Celle qui nous oblige à nous lever chaque matin, à rester debout, vaillant, à avancer pas à pas en aveugle, l'objectif étant de sauver, coûte que coûte, soit notre peau, soit la face, soit les apparences face au regard des autres, ou une vie, vraie, qui nous pousse à nous dépasser, à nous surpasser en toute conscience?

  Bruxelles, 22 mars 2016, l'aéroport national puis la station de métro "Maelbeek": le choc, le chaos,  l'émotion, la tristesse, le traumatisme, la plongée dans un état second, de semi-conscience, de torpeur, le coeur, l'esprit et l'âme déboussolés, une seule pensée, dominante: "Nous sommes touchés, nous, ici, chez nous, c'est réel..."; j'appellerai ce jour "le Day-inside" ou "le Day-in". D'un coup la chute dans un gouffre profond et pour certains, même la plupart, le voyage pour remonter la paroi et revenir en surface ne  pourra se révéler que long, très long, une aventure... Mais ce voyage "de remontée" consiste-t-il à extraire le traumatisme de l'attentat de l'esprit et du coeur, à le refouler, à l'occulter, à le zapper ou...à le digérer éventuellement? L'ingérer signifierait l'assimiler, l'accepter... "Le Day after" devrait-il être un "Day-out"? Je jette, j'oublie...non, impossible! La marque est à présent là, profonde, indélébile. "Personne ne peut retourner en arrière..."

  Accepter? Dans une certaine mesure, c'est-à-dire sans se laisser abattre et en conservant sa foi en SA vie ou la vie, celle que l'on s'est choisie ou celle que des circonstances jamais souhaitées nous ont imposée. Quelle que soit celle que nous vivons, le retour est possible. Emerger est possible: le voyage peut être entrepris et je crois personnellement que l'assimilation en notre âme de ces tragiques événements ne signifie pas reculer, fuir, battre en retraite. Trouver un point de chute - façon de parler - à mi-chemin entre la psychose, la peur panique de constamment vivre dans une atmosphère d'attentat potentiel, et le rejet, le refoulement total qui ne pourrait mener qu'à un nouveau drame intérieur plus intense en cas de nouvelle tragédie, est possible, envisageable.

  Vivre sans aucune crainte? Impossible! Vivre perpétuellement avec la peur au ventre? Pas bon du tout! Reprendre sa routine et ses activités comme si rien n'était arrivé? Très difficile également! Alors quoi? Changer de planète? Encore plus utopique! Quel est le remède? La solution?

  A chacun de s'explorer intérieurement pour trouver ce qui lui correspond le mieux, ce qui lui convient le mieux en son âme et conscience si possible, ce qui, en fait, lui est conforme en tous points, en accord avec ses attentes, ses aspirations, ses désirs, ses rêves, ses objectifs. Digérer ces tragiques événements? Inévitable selon moi car la vie continue, doit continuer, le passé ne pouvant être changé. Accepter les choses? D'une certaine manière mais en restant debout, vaillant, vivant, c'est vital, et en montrant et démontrant que nous, les vrais êtres humains, ne sommes point faciles à abattre...

  Quel sera à présent votre choix? Rester au fond du "gouffre" ou tenter d'en ressortir? Le voyage de retour en vaut la chandelle, même davantage...

  Ce mardi 22 mars 2016 au matin, moi, l'auteur de cinq romans et d'un recueil centré sur l'humain, j'ai quitté mon appartement situé à l'Est de Bruxelles dans le but de rejoindre le métro, cette fameuse ligne à présent devenue mémorable, mais il m'a fallu faire demi-tour, le réseau venant d'être bouclé en raison d'un "incident technique", motif invoqué en premier lieu par des hauts-parleurs anonymes... Soit, mais 24h plus tard, j'ai soudain réalisé que je l'ai échappé belle: si j'étais parti de chez moi une demi-heure plus tôt...devinez la suite!

  La vie? Précieuse, et rendons la précieuse pour les autres également par une écoute attentive et attentionnée...

  Merci, la vie, et merci à tous ceux et celles qui sont là pour moi quand cela s'avère...vital!

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Dans Partage

Les questions sans réponse claire et nette, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 15/03/2016

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  "Les questions les plus intéressantes restent des questions: elles enveloppent un mystère. A chaque réponse, on doit joindre un "peut-être". Il n'y a que les questions sans intérêt qui ont une réponse définitive." Paroles extraites de "Oscar et la Dame rose" de E.-E. Schmitt, et l'on peut ajouter, à coup sûr, que les réponses fluctuent aussi au fur et à mesure de l'évolution de nos pensées, ou tout simplement de nos humeurs. Nos pensées ont une vie, donnent la vie: les questions sans réponse concrète alimentent notre réflexion sur le monde et sur nous-mêmes. Rainer Maria Rilke: "Soyez patient envers tout ce qui n'est pas résolu dans votre coeur et essayez d'aimer les questions elles-mêmes, comme si elles étaient des salles verrouillées ou des livres écrits dans une langue qui vous est étrangère. Ne cherchez pas les réponses maintenant car elles ne peuvent vous être données, vous ne seriez pas en mesure de les vivre. L'important, c'est de tout vivre! Vivez les questions maintenant! Peut-être serez-vous alors progressivement capable, sans même vous en apercevoir, de vous approcher doucement des réponses." Rilke a-t-il raison ou tort? Plus l'un que l'autre sans doute; il y a également le fait que nos pensées conditionnent considérablement les réponses, les débuts de réponses...

  L'état d'esprit? Essentiel: l'un estimera qu'il n'est que poussière animée à la naissance avec comme seul but, un but louable, de gagner sa vie par le travail quel qu'il soit tandis que l'autre se verra en tant qu'être doté d'une âme qui possède la force de s'extraire de sa condition, du quotidien, dans le but de mener ce qu'il appellerait  sa mission suprême. Un summum en soi.

  L'un stagnera, forçat d'une certaine manière, afin de gagner sa croûte, réussira ainsi sa vie par sa persévérance et sa détermination, une réussite comme une autre; l'autre, animé intérieurement par on ne sait quel génie, évoluera, souvent en marge, s'élèvera, partagera ses idées, les développera, fera des adeptes, un autre type de succès qui sera surtout bénéfique pour lui-même, son âme, son esprit, son coeur, et il rayonnera intérieurement autant que le soleil, à faire pâlir d'envie les autres, la plupart ne comprenant (probablement) pas d'où vient cette énergie, cette phénoménale motivation.

  Les questions sans réponse? Le premier, surtout préoccupé par ses investissements et ses comptes en banque, passera à côté de celle-ci, ne se posant que des questions pratiques, d'ordre matériel, éludant les questions existentielles la plupart du temps mais avec malgré tout un but honorable: la constitution d'un capital. Le second, pas nécessairement plus intelligent mais habité par on ne sait quel diable du point de vue du premier, apportera avec le temps des esquisses de réponse, chercheur et aventurier de l'être dans l'âme. Une coexistence pacifique entre le premier et le second? Pas toujours malheureusement, les frustrations aidant, des divergences émergeant quant aux réponses...

Les Arts? Les Lettres? Les livres? Peuvent-ils apporter des réponses? Mark Twain: "Le danger, ce n'est pas ce qu'on ignore, c'est ce que l'on tient pour certain et qui ne l'est pas." Devrait-on laisser les livres clos? Ne pas les lire par crainte de trouver des réponses qui ne nous satisferaient point, ou d'y découvrir des vérités qui n'en sont point? Schmitt nous offre cette réponse, sur les livres clos, dans sa nouvelle "Un amour à l'Elysée"; "Il en est des destins comme des livres sacrés: c'est la lecture qui leur donne un sens. Le livre clos reste muet; il ne parlera que lorsqu'il sera ouvert et la langue qu'il emploiera sera celle de celui qui s'y penche, teintée par ses attentes, ses désirs, ses aspirations, ses obsessions, ses violences, ses troubles. Les faits sont comme les phrases du livre, ils n'ont pas de sens par eux-mêmes, seulement le sens qu'on leur prête."

  S'écarte-t-on ici de notre sujet "Les questions sans réponse"? Livre clos, esprit clos: pas de question soulevée, point de réflexion, point de réponse! La meilleure des solutions? L'ouvrir - le livre bien sûr! - ou le laisser clos? Voici une question qui possède une réponse, qui nécessite une réponse claire et nette: un choix est à faire, ferme. S'ouvrir ou se fermer? La réponse est en vous et, en théorie, qui cherche trouve...

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