7 roman thierrybis

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Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

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Un roman dans l'air du temps!

 

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Un sentiment plus fort que la peur de Marc Lévy lu par Thierry-Marie Delaunois

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  "...Ceux que vous voulez dénoncer sont intouchables. Ils ne sont pas tenus par la moindre promesse pour régner sur le monde. Il aura suffi de quelques générations d'hommes bien placés pour contrôler tous les rouages du système, sans que rien ni personne ne les en empêche. Consortiums énergétiques, industries agro-alimentaires, pharmaceutiques, électroniques, sécuritaires, transports, secteur bancaire, tout leur appartient, même nos plus prestigieuses universités qui enseignent aux futurs élites la belle doctrine qui préservera le système. Quand les lois sont si complexes qu'elles deviennent impossibles à appliquer, la seule qui prévaut est la loi du plus fort..." N'y a-t-il alors plus de règles, seul l'attrait du pouvoir mène-t-il le monde? Et ce sentiment plus fort que la peur, quel est-il? Suzie et Andrew le connaissent-ils et l'éprouvent-ils?

  Quatorzième roman d'un auteur rôdé à la popularité, histoire relativement complexe mais d'une singulière modernité comportant  un message volontiers écologique, également cocktail de romance et de suspense, "Un (bon?) sentiment plus fort que la peur" nous présente des personnages attachants mais blessés par la vie, il nous offre aussi un jeu du chat et de la souris, des faux-semblants, de la manipulation, des dialogues manquant d'originalité mais plaisants, ainsi que diverses interrrogations.

  Qu'est-allé chercher sur le massif du Mont Blanc Suzie Baker? D'où venait et que contenait cet avion dont l'épave est emprisonnée sous les glaces depuis janvier 1966? Quelle quête mène l'impétueuse Suzie? Sa famille ayant été accusée de haute trahison, finira-t-elle par lui rendre justice? Est-elle une manipulatrice? Intrigué par ce petit bout de femme, Andrew Stilman, reporter au New-York Times, se met à enquêter. Quelque chose cloche: Suzie n'a apparemment pas de réel passé, et qui est cet Arnold Knopf qui semble la protéger? Un agent retraité pas si...retraité en fait? Suzie est plutôt naïve et tête brûlée, Andrew un fameux gaillard accro au Fernet-Coca, ces deux êtres fort différents n'auraient peut-être jamais dû se rencontrer...

  Après un prologue "crash" et un premier chapitre "chaos sur les pentes du Mont Blanc", le récit peine quelque peu à s'élever mais, sachant que nous avons affaire à Lévy, on s'accroche au piolet et à la corde jusqu'à ce que nous posions enfin le pied dans une intrigue complexe mais énigmatique, où le nucléaire n'est point absent et l'amour...affaire à suivre car ici notre ami Marc nous surprend. Y aurait-il un petit quelque chose de Lévy dans le personnage d'Andrew Stilman?

  Malgré une écriture relâchée stylistiquement et un léger goût de trop peu, ce roman plaira à coup sûr aux léviophiles chevronnés et aux amateurs de morale et d'une certaine éthique: "L'or noir, nous en sommes devenus esclaves. Nous avons moins soif d'équité et de vérité que d'appareils électroménagers, de voitures, de médicaments, d'électronique en tout genre, de lumières pour donner aux nuits l'aspect du jour, de toute cette boulimie d'énergie dont ils sont devenus les propriétaires. Et il nous faut encore plus, toujours plus. L'énergie est devenue le ciment de la cohésion totale, et sa maîtrise le plus puissant des pouvoirs." Et si nous arrêtions ici les frais? Ne dévoilons pas ici la fin du discours et, malgré tout, chapeau à Lévy pour nous avoir concocté un tel roman, nous entraînant même jusqu'en Arctique où la chaleur est inexistante. Ce sentiment plus fort que la peur, le froid ou l'angoisse de la page blanche comme neige? A chacun ses phobies. Non?

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