7 roman thierrybis

7 roman thierrybis

 

Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

Connectée

Un roman dans l'air du temps!

 

Charme, Légèreté, Humour et Convivialité sont les mots-clés de ce site.

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Dans Partage II

Arts et Lettres, puissance et révélation, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 11/01/2016

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  "L'alchimiste de Coelho, une lecture que je recommande vivement! Il y tant de richesse dans cette oeuvre que j'en suis toute chose! Quel bouquin! J'en tremble encore quelque peu, je ne sais pourquoi..."

  "Ah ces deux groupes Abba et Queen! Je suis en transe dès que je les écoute mais ce sont de bonnes ondes! Le pied! Et Bowie!"

  "Stéphanie dans 'La Jeune Fille et La Mort' de Dorfman est magnifique, magistrale! Un jeu remarquable pour un texte qui l'est tout autant! J'irai la revoir sur scène, elle me transporte..."

  "Ce Picasso, il me touche, m'interroge, tandis que ce Mangano, il m'émeut par ses couleurs vives, ses oiseaux, par la joie et la simplicité qui s'en dégagent..."

  "L'allegro final de la cinquième de Beethoven, c'est de la foi, de l'optimisme malgré la douleur, de la combativité! Chaque fois que je l'écoute, je me sens...il n'y a pas de mots!"

  Du rêve, de la réflexion, des élans d'une grande spontanéité accompagnés de sensations peu comunes, des bienfaits parfois étonnants, du bien-être, de la jouissance, un état second proche de l'ivresse...les Arts et les Lettres ne laissent point de marbre les fibres que nous possédons et avons acquises souvent à notre insu, la génétique aidant, déclenchant chez nous sourires, rires, larmes même! Des émotions positives bénéfiques, libératrices, salvatrices, également ressenties par le créateur lui-même, écrivain ou artiste de tout poil, plongé dans la genèse, la naissance de son oeuvre. Normal? Humain: nous avons tous un coeur, une âme (selon les croyances), une sensibilité. Comme une part de divin. La création, artistique ou littéraire, ne peut que nous mener au rêve, à l'exaltation, toutes émotions confondues, même davantage, le saviez-vous? Elle nous permet de découvrir nos propres vibrations, nos propres affinités avec le monde qui nous entoure; elle nous réveille, révélant au grand jour ce qui fait notre être, notre personnalité. Un être, un talent. Un être, une révélation par delà nos différences (races, religions, cultures,...), les Arts et Lettres nous élevant par cette prise de conscience que l'être humain est capable de bien belles réalisations (cathédrales, Chapelle Sixtine,...). Du meilleur! La littérature, par les salons, foires du livre et lectures publiques notamment, la musique classique et autre, par les concerts et le disque, la photographie, la peinture, le dessin et la sculpture, par les expositions et les musées, le théâtre et le cinéma par l'intermédiaire des scènes et des salles de projection, nous mènent - ô plaisirs! - au dialogue, aux échanges, aux partages, à la réflexion, à la création de mouvements, de groupes, effet boule de neige garanti, l'engouement manifeste, certains artistes devenant de véritables légendes, des mythes.

  Les Arts et Lettres bienfait pour l'humanité? Posons-nous plutôt la question: un monde sans Arts ni Lettres serait-il viable? Survivrait-il? Un monde sans aucune créativité, est-ce concevable? Il existe des régimes où la censure est telle qu'aucun talent ne peut émerger ni vivre au grand jour sans se faire "décapiter" au nom d'un système de nature répressive à l'esprit étroit. Comment dans ce cas s'élever? Elever une nation? Les Arts et les Lettres font un peuple, sa culture, son Histoire, deviennent patrimoine matériel, même immatériel parfois. La réponse est donc on ne peut plus évidente: aucun talent ne devrait être étouffé dans l'oeuf; il devrait pouvoir éclore en toute sérénité, pouvoir se révéler afin de nous transporter, de nous éblouir d'une part, de nous détendre et de nous déstresser, d'autre part, de la vie, ses contraintes et sa routine qui nous minent, nous empêchent de nous sentir bien, en harmonie avec notre entourage, Arts et Lettres devenant ici détente, loisir, soupape, libération...

  Libération? En nous délivrant de la plupart de nos maux par une sorte de purge nous permettant d'extraire de notre intérieur ce qui nous retient, nous empêchant de vivre réellement. Ne voit-on point régulièrement des artistes plus équilibrés et plus heureux que des économistes? Des écrivains, même s'ils vendent peu, plus épanouis que des hommes d'affaires? Il y a tant d'insatisfaits, d'inquiets, de nerveux, de stressés; gageons que sans Arts ni Lettres, il y aurait encore davantage sur notre terre de malades et de pathologies recensées. Il est donc heureux que nous ayons des yeux pour voir, des oreilles pour écouter, des mains pour créer...notamment!

(ci-dessous une peinture de l'artiste Mangano, Bruxelles, Belgique)

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Dans Partage II

Auteur cherche éditeur, une certaine réalité, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 23/07/2015

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  Engorgement de l'écrit - façon de parler bien sûr -, une déferlante d'ouvrages par voie postale, la saturation des services des manuscrits pour finalement peu d'élus, une proportion minime de premiers ouvrages retenus dans les grandes maisons d'édition traditionnelles! Retenu, le mot magique synonyme de "consécration" pour certains auteurs, ceux qui se retrouvent sur le chemin très convoité de la publication. Comment s'organisent les maisons d'édition pour gérer un tel afflux de "papier"? Comment s'opère la sélection? Être refusé, cela signifie-t-il que l'on n'est pas bon, que la qualité littéraire et d'accroche n'y est pas? Et les manuscrits sont-ils réellement lus? Curieux et intéressés, nous avons réalisé notre petite enquête et récolté une série d'informations parmi les plus pertinentes, voici à présent ce qu'il en ressort et sans langue de bois!

  L'envoi d'un premier manuscrit plonge bien souvent l'auteur dans une certaine angoisse; il n'a pourtant pas à craindre des comités de lecture une attention trop soutenue...

  Les éditeurs doivent surtout être considérés par les auteurs non pas comme de réels lecteurs mais comme des professionnels de la prélecture, leur rôle étant de détecter le plus rapidement possible ce qui pourrait être lu par le public amateur de fictions.

  L'image de l'éditeur noctambule lisant une pile de manuscrits à la recherche de la perle rare n'est pas réaliste: les manuscrits traversent - ou pas - plusieurs canaux d'écrémage (dépouillage dans le jargon) avant d'être réellement examinés, certaines maisons subissant une déferlante de 50 manuscrits/semaine. Les responsables littéraires effectuent un filtrage par paliers, le service des manuscrits éliminant les textes indéchiffrables ou hors compétition, tenant à jour son registre, le secrétariat littéraire opérant ensuite une prélecture visant les premières et les dernières pages, puis quelques-unes au milieu de l'ouvrage. On apprécie le style et l'orthographe (indicateur décisif), le manuscrit étant "placé en lecture" s'il franchit ce deuxième fameux barrage.

  S'il est certain que les plis sont ouverts, feuilletés et parfois scrupuleusement scanner notamment dans les petites maisons, la lecture intégrale reste une exception. Qu'on se le dise!

  La probabilité d'être édité? Il est traditionnellement reconnu que l'auteur non pistonné ne bénéficie que d'une chance sur mille de voir le fruit de ses efforts publié, une statistique exacte dans la grande édition pour la littérature de fiction ne valant rien dans l'absolu, et notons que la taille économique de la maison d'édition (reflet de sa production annuelle) joue sur les probabilités selon une loi quasi exponentielle: le 1/1000 de la grande édition tombe à 1/100 en édition moyenne et à 1/10 dans les petites et microstructures. Se laisser décourager? Loin de là, qui ne risque rien n'a rien!

  Comment à présent "cibler" un éditeur potentiel? Un nombre infime de publications explorent les opportunités éditoriales; l'auteur a donc tout intérêt à cumuler les outils de prospection: librairies, Internet, Salons et revues, Livres et hebdos, et il lui faut cibler les maisons en phase avec le genre, le sous-genre et le style du texte, connaître les éditeurs, les collections, le nom du directeur littéraire, également le mode de démarchage recommandé.

  Enfin, comment décrypter un refus éventuel? Dans la majorité des cas, un éditeur traditionnel refusera le manuscrit, nous venons de le découvrir. Qu'en déduire? Même si elle semble personnalisée, la lettre-type de refus ne donne que des arguments passe-partout pour refouler le texte, on ne connaît que trop bien ces arguments: ne correspond pas à notre ligne...

  Si l'on reçoit une lettre de ce type, cela signifie que l'on n'a pas franchi le palier "écrémage", le texte étant disqualifié pour des raisons matérielles ou éditoriales qu'il faut analyser; pour l'éditeur, la première cause de refus est souvent l'inacuité de l'expéditeur.

  Dans une lettre de refus personnalisée, l'auteur retrouve - avec bonheur? - des éléments précis attestant que son manuscrit a été évalué; c'est le refus "littéraire", l'auteur devant en tirer enseignement.

  Mais il est judicieux de mentionner que les éditeurs ne sont en rien tenus de donner un avis, surtout défavorable, et encore moins de le justifier. Découragé en fin de compte? Vous êtes peut-être au-dessus du lot sans le savoir mais prenez garde malgré tout: certaines maisons d'un âge certain vivent encore dans le contexte et/ou le mode d'écriture et de qualité littéraire d'il y a deux siècles alors que d'autres s'inscrivent dans une logique d'accroche plus abordable, plus populaire. "Trop écrit" peut parfois ne pas passer la rampe chez certains mais bien ailleurs. La preuve? Lisez, lisez, lisez et jugez... Vous comprendrez tout...ou presque!

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